(du 03/03/2015 à 20h00 au 17/03/2015 à 22h00)
Au nom du peuple italien
(In nome del popolo italiano)
de Dino Risi
— 1971
IMDb
Le chef d'oeuvre de Dino Risi, l'un des plus grands films italiens, et peut-être l'un des plus immenses films de l'histoire du cinéma, rien de moins. Une oeuvre complexe, déroutante, qui sous le prétexte d'une enquête menée par un procureur besogneux (Tognazzi) contre un industriel "berlusconien" avant l'heure (Gassmann, phénoménal), dissimule sa véritable nature de film-gigogne, où rien n'est vraiment tel qu'il paraît... ou tel qu'il nous est montré.
— proposé par Ed Crane
Mille milliards de dollars
(Mille milliards de dollars)
de Henri Verneuil
— 1982
IMDb
Le "diptyque paranoïaque" d'Henri Verneuil (I comme Icare et ce film-ci), malgré ses défauts incontestables, m'apparaît comme la partie la plus passionnante de son oeuvre, son savoir-faire se mettant au service de thématiques plus amples, plus universelles, et toujours aussi actuelles. Polar parano sous influence américaine, Mille milliards de dollars témoigne d'une véritable maestria narrative, où les séquences explicatives n'altèrent pas le suspense, bien au contraire.
— proposé par Ed Crane
Une question de vie ou de mort
(A Matter of Life and Death)
de Michael Powell, Emeric Pressburger
— 1946
IMDb
Michael Powell considérait, paraît-il, ce film-ci comme son propre préféré. On peut le comprendre tant il s'agit d'un film absolument merveilleux, gorgé d'amour, d'espoir et de cette inexplicable magie, ce mysticisme presque, qui légitime toutes les folies et les rend bouleversantes.
— proposé par Ed Crane
Lady Jane
(Lady Jane)
de Robert Guédiguian
— 2008
IMDb
Pour tout dire, on n’attendait pas spécialement Robert Guédiguian dans le cinéma de genre, et en particulier dans un registre (le polar noir, ou plutôt la tragédie policière) a priori singulièrement éloigné des considérations habituelles de sa filmographie socio-méridionale. Eh bien, on avait tort.. Car en enrichissant son intrigue policière (plus ou moins rondement menée) d'une dimension mythique, parabole sur le temps qui passe, qui érode les utopies et désynchronise les êtres, Guédiguian rajoute une corde à son arc, qu'il aurait raison d'activer plus souvent : sec et brutal comme un vieux rock, ce film, noir et politique, est l'un de ses meilleurs.
— proposé par Ed Crane
La Grande attaque du train d'or
(The First Great Train Robbery)
de Michael Crichton
— 1978
IMDb
— proposé par Groucho
L'Image manquante
(L'Image manquante)
de Rithy Panh
— 2013
IMDb
Depuis tant d'année, Ritty Panh creuse son sillon mémoriel, se plongeant dans l'histoire de son pays avec une élégance autant qu'une variété de formes assez stupéfiantes. Les figurines d'argile se mêlent ici aux images d'archives, avec un effet aussi poétique que tétanisant. Indispensable.
— proposé par Ed Crane
Johnny s'en va-t-en guerre
(Johnny Got His Gun)
de Dalton Trumbo
— 1971
IMDb
L'un de mes traumatsimes adolescents, à tel point qu'il m'a encore été difficile d'en faire des captures... Aucune oeuvre, à mes yeux, ne saura à ce point me faire ressentif, viscéralement, l'atrocité de la guerre...
— proposé par Ed Crane
The Grand Budapest hotel
de Wes Anderson
— 2014
IMDb
— proposé par Groucho
Captain America: Le soldat de l'hiver
(Captain America: The Winter Soldier)
de Anthony Russo, Joe Russo
— 2014
IMDb
— proposé par L'Etranger
Mauvais sang
(Mauvais sang)
de Leos Carax
— 1986
IMDb
— proposé par Blackula
Casino Royale
(Casino Royale)
de Martin Campbell
— 2006
IMDb
— proposé par Blackula
Nola Darling n'en fait qu'à sa tête
(She's Gotta Have It)
de Spike Lee
— 1986
IMDb
— proposé par Blackula
Killer Tomatoes Eat France!
(Killer Tomatoes Eat France!)
de John De Bello
— 1992
IMDb
Aprés des années de lobbying intense, je suis enfin arrivé à caser un opus des "tomates tueuses". Quelle joie ! Bon aprés il fallait que je vois le film...quelle poisse ! C'est le moment où j'avoue que j'ai vu les 3 autres et que j'ai toujours beaucoup aimé, et que même il y a plein de gens consterné qui m'ont vu rigoler devant. Ils me balancent du ketchup à chaque que je les vois depuis, ce qui a considérablement abimé ma vie quotidienne. Que retenir de ce 4ème opus que personne n'attendait ni ne demandait. Il ne vaut pas sa note sur IMDB, et c'est un vrai coup de gueule que je pousse. Mince! 3,3 ! ça vaut 0,7 points de plus, minimum. Il faut dire qu'ici, s'il est largement plus marrant que les comédies pastiches qui fleurissent tous les ans, on a presque une version détournée par Les Charlots. C'est dire si ça vole haut, mais ça reste malgré tout pas si navesque que ça. S'il a l'air d'être tourné en Autriche, la derniére scéne (indice 2) se place autour de L'Arc de Triomphe, à mon avis sans autorisations, avec un combat dantesque à coup de fouets. Motivé par l'intensité de cette scéne d'action, John de Bello retrouvera 5 ans plus tard un grand acteur de films de tatannes molles, Lorenzo Lamas, pour compléter son apprentissage. Ce qui est dommage, car cela sera son dernier film. Il aurait mieux fait de rester dans la tomate.
— proposé par Blackula
Panic sur Florida Beach
(Matinee)
de Joe Dante
— 1993
IMDb
— proposé par Blackula
Le grand saut
(The Hudsucker Proxy)
de Joel Coen & Ethan Coen
— 1994
IMDb
— proposé par Zemat
Smoke
(Smoke)
de Wayne Wang, Paul Auster (uncredited)
— 1995
IMDb
— proposé par Blackula
La liste de Schindler
(Schindler's List)
de Steven Spielberg
— 1993
IMDb
— proposé par Blackula
La Rose pourpre du Caire
(The Purple Rose of Cairo)
de Woody Allen
— 1985
IMDb
— proposé par Roy Neary
L'un des plus grands films de John Boorman est peut-être celui, en apparence l'un de ses plus modestes. Chronique de la seconde guerre mondiale vue par les yeux d’un enfant, Hope and Glory mêle l’imaginaire de l’enfance et la dureté d’un quotidien fait de déchirements familiaux, de rationnement, et de menaces sourdes, le tout avec de l’humour, une vraie élégance dans le traitement des personnages, et un univers visuel absolument splendide.
— proposé par Ed Crane