Semaine 3 (terminée)

— proposé par Roy Neary

La fin de l'année 2014, truffaldienne en diable, m'a donné envie de me replonger dans une filmographie que je méconnaissais et n'estimais que modérément. L'occasion, entre de pénibles léauderies, de découvrir ce drôle de film à l'ambiance gothique, hanté par la mort, par la guerre et par le souvenir. Truffaut acteur y trimballe sa drôle de silhouette (il figurait sur les trois images, de plus en plus visible), face à une Nathalie Baye juvénile extrêmement émouvante. Mon vieux DVD recadré a beau être une calamité, le film m'a franchement séduit, et fait désormais partie des oeuvres "adultes" de Truffaut que je préfère.

— proposé par Ed Crane

Dans la filmographie des films mineurs de William Friedkin," Les Frites Bleues"  se situe en haut du panier, avec son personnage d'entraineur survolté (excellente scéne d'introduction pendant le générique) et l'aspect pris sur le vif des match dans le plus pur style du réal. Friedkin est un vrai fan de basket (il a failli d'ailleurs être le propriétaire des Celtics, avant de prendre peur devant leurs pertes d'argents), et arrive à emballer l'histoire de Ron Shelton sur les magouilles de certaines équipes, de maniére convaincante. Bon, aprés, si on cherche à comparer aves les films précédents du grand Bill, il faudra s'attendre à être déçu. Mais cela reste presque mon préféré de sa filmo post "to live and die in LA" (son dernier grand film) .

— proposé par Blackula

— proposé par Rocka

Hélas loupé lors de sa sortie ciné, j'ai eu grand plaisir à découvrir ce film lors de sa sortie VOD.

C'est vraiment le style de film pour lequel il vaut mieux ne rien connaître de l'intrigue avant de le découvrir, je veux juste reconnaître que la question était hyper dure mais qu'encore une fois Google ne me laissait pas trop le choix (comme la plupart des films récents, la plupart des captures effectuées ont dû être rejetées) et qu'avec le thème de la semaine on pouvait avoir des pistes (le film est classé 21ème dans la liste "Most Popular "Color In Title" Feature Film Titles" d'IMDB...), tandis que les deux indices présentaient le personnage principal de dos à deux moments différents du film.

Si vous ne connaissez pas je ne peux que vous le conseiller si vous êtes amateur(e) de thriller.

— proposé par Zemat

Dès que l'on s'attaque au genre trés codifié d'un -ou de plusieurs- animal chasseur d'homme on n'a pas d'autre choix que de sentir la présence du Jaws de Spielberg, néanmoins Joe Cranahan (Narc, Mise à prix) s'en sort bien puisque la nature hostile joue un rôle aussi important que les loups qui traquent les survivants du crash d'un avion en plein Alaska, ce qui créé un climat de tension constant. Tout au long du film (et même avant le crash) la mort est présente et c'est quand le personnage de Liam Neeson se rend compte qu'il n'a plus d'espoir qu'il décide de se battre de toutes ses forces pour s'en sortir, l'état suicidaire laissant place au fameux instinct de survie. La réalisation de Joe Cranhan est excellente et le réalisateur nous offre un des meilleurs "survival" de ces dernières années.

— proposé par L'Etranger

Le procédé a beau tenir de l'exercice de style le plus complet, j'avoue avoir été extrêmement séduit par cette relecture hispanisante de Blanche-Neige (conte qui, pour diverses raisons, m'est assez cher), souvent inspirée au niveau du cadre. J'ai d'ailleurs prioritairement choisi les images pour leur esthétique (j'aime énormément ce plan de l'ombre du taureau sur maribel Verdu) plus que pour ce qu'elles racontaient... Je désirais enfin ardemment vous proposer en indice 2 une image avec la belle Macarena Garcia, mais Google Images m'en a dissuadé...

— proposé par Ed Crane

Découvert il y a quelques années grâce aux conseils d'un ami, j'avoue l'avoir un peu oublié jusqu'à ce que je doive chercher un film entrant dans notre thème.

Et c'est en faisant les captures que je me suis souvenu de ses nombreuses scènes bien trash, dont celle présentée en question. Le 1er indice présente l'actrice principale, mais sa filmo n'est pas très fournie sur le plan qualitatif. Donc pour me faire pardonner le 2ème indice était "cadeau" avec une image de Noah Taylor au cours de la dernière scène du film, avec un plan donnant son sens aux actions extrêmes de son personnage.

— proposé par Zemat

Meilleur film espagnol des années 90, je ne dirais qu'une autre chose: Emma Suarez.

Il n'y a plus de mots après ça.

— proposé par Blackula

Pour une critique plus compète je ne saurais que trop vous encouragez à lire cette chronique de Jeremy Fox (qui fait un boulot formidable sur le western) sur DvdClassik : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop … n#p2283005
Personnellement, je m'attarderais plus sur certains détails qui font que ce petit western de série B sort du lot. Comme le personnage de Rory Calhoun qui étant un gunfighter reconnu n'hésite pas d'affronté le bad guy au fusil de chasse plutôt que dans un classique duel au pistolet. Ou comme justement ce fameux bad guy, incroyablement charismatique et beau gosse alors que dans la plupart des westerns les méchants sont surtout incarnés par des "gueules" patibulaires. Red sundown fait parti (comme les Boetticher/Scoot) de ces petits westerns tournés à la chaîne qu'on peut voir ou revoir en découvrant toujours des petites choses à chaque fois et qui les font sortir du lot grace aux talents combinés d'un réalisteur besogneux (Jack Arnold), d'un casting avec de bins acteurs même dans les seconds rôles et avec un bon scénario.

— proposé par L'Etranger

Avec ses dessins chiadés, son animation et sa bande son aggressives, Redline est un film d'animation qui veut avant tout en mettre plein la vue. Et il y parvient très bien.
Les courses, qui sont les gros morceaux du film, partent dans la surenchère d'effets visuels et sonores (question) et collent littéralement au fond du baquet.
Dommage que le scénario n'ait pas fait preuve d'autant de soin, mais les amateurs de films de course y sont malheureusement habitués.

— proposé par Groucho

DVDClassik a, il y a peu, consacré une grosse actualité aux studios Ealing, et si je n'ai pas écrit sur L'Homme au complet blanc (Justin Kwedi l'a fort bien fait),  je compte le film comme l'une des réussites les plus représentatives du studio : l'essence même d'Ealing y cotoie la personnalité, méfiante et percutante, d'Alexander Mackendrick, qui n'hésite pas à renvoyer tout le monde dos à dos (ou face à ses responsabilités). Pas d'Alec Guinness en costume phosphorescent, mais Joan Greenwood sur l'indice 2, et c'est largement aussi bien.

— proposé par Ed Crane

Il s'agissait donc du Porc Rouge. C'est le premier Miyazaki que j'ai vu, et d'ailleurs le premier à être sorti en salle en France (avec Jean Réno au doublage, histoire d'appâter le chaland), et je crois que c'est finalement mon préféré.
Je crois que ce n'est plus vraiment la peine de le présenter, mais on y retrouve tous les thèmes chers au réalisateur, avec entre autre l'aviation (indice 2), des méchants pas si antipathiques que ça (indice 1) ou encore des jeunes filles débrouillardes (question).

— proposé par Groucho

— proposé par Roy Neary