(du 03/02/2015 à 20h00 au 10/02/2015 à 22h00)
Le Soleil
(Solntse)
de Aleksandr Sokurov
— 2005
IMDb
Troisième volet de la polylogie du pouvoir (après Moloch et Taurus) d'Aleksandr Sokourov (pour moi l'un des plus brillants formalistes au monde aujourd'hui, voir son sublime Faust), Le Soleil se concentre sur les quelques heures de l’été 45 ayant vu la reddition du Japon et la renonciation à son statut divin de l’empereur Hiro-Hito (dernière image). Ce n'est pour autant pas un film historique à proprement parler, Sokourov faisant fi des moindres soucis de véracité ou d’exhaustivité, davantage le portrait éthéré de la chute solitaire d’une figure importante. Baigné dans la lumière crépusculaire propre aux films de Sokourov, ce Soleil s’éteint progressivement, tout en prenant soin de ne jamais laisser le tumulte extérieur bouleverser l’ordre et la discipline de son existence... Et tandis que les bombes (question) dévastent son pays, il s’adonne à ses passions pour la calligraphie, la botanique ou la biologie (indice 1), comme si son statut divin l’épargnait de la violence de la réalité.
La vision d’Hiro-Hito comme un homme dépassé par les évènements, « décadré » comme il apparaît littéralement dans le film, a fait son temps chez les historiens. Avouons toutefois qu’elle permet à Alexandre Sokourov de livrer l’un de ses films narrativement les mieux construits et esthétiquement les plus accomplis. Mais surtout, l’essence du film est symbolique : par le prisme d’un sommet ébranlé, Le Soleil décrit la mutation de tout un pays, dépossédé de ses traditions compassées et de son protocole désuet pour devoir affronter l’avenir. Dans l’un des derniers plans du film, on devine encore de la lumière. Mais elle ne vient plus du soleil...
— proposé par Ed Crane
Bastogne
(Battleground)
de William A. Wellman
— 1949
IMDb
— proposé par Groucho
Outrages
(Casualties of War)
de Brian De Palma
— 1989
IMDb
— proposé par Groucho
— proposé par Roy Neary
Croix de fer
(Cross of Iron)
de Sam Peckinpah
— 1977
IMDb
— proposé par Roy Neary
La bête de guerre
(The Beast of War)
de Kevin Reynolds
— 1988
IMDb
— proposé par Blackula
Dieu seul le sait
(Heaven Knows, Mr. Allison)
de John Huston
— 1957
IMDb
L'un des plus beaux films de John Huston est un huis-clos à ciel ouvert entre une nonne (Deborah Kerr, sublime) et un Marine (Mitchum, viril à souhait) sur une île du Pacifique.
Exposés à la potentielle irruption, à tout moment, de l'ennemi japonais (indice 1), ils survivent parmi les décombres de leur passé, pour elle, littérales, à travers une église brûlée (question), et pour lui, plus sourdes, dans les fantômes qui le poursuivent depuis son enfance...
— proposé par Ed Crane
À l'ouest rien de nouveau
(All Quiet on the Western Front)
de Lewis Milestone
— 1930
IMDb
Format différent de celui d'IMDB.
— proposé par Zemat
L'Espion noir
(The Spy in black)
de Michael Powell
— 1939
IMDb
Avant Emeric Pressburger, Michael Powell avait réalisé quelques beaux films en solo, dont celui-ci, centré sur une mission de l'armée allemande dans la guerre navale s'étant tenue au large des Iles Britanniques durant la première guerre mondiale. Habité de personnages magnifiques (comme l'espion du titre, incarné par Conrad Veidt, que l'on entendait puis voyait lors de son arrivée nocturne dans les landes écossaises ; ou cette fausse institutrice jouée par la belle Valerie Hobson), chargé d'une bienveillance toute powellienne, le film, alerte et subtil, divertit et émeut dans un même élan. A découvrir.
— proposé par Ed Crane
Full Metal Jacket
(Full Metal Jacket)
de Stanley Kubrick
— 1987
IMDb
— proposé par Blackula
Du sang et des larmes
(Lone Survivor)
de Peter Berg
— 2013
IMDb
Loin d'être un succès lors de sa sortie française (le titre français a t'il été bien choisi) contrairement à sa sortie américaine, je m'attendais à un film un peu bourrin, décérébré et propagantiste (mais oui, avec le drapeau américain qui flotterait régulièrement sous le soleil brulant de l'Afghanistan). Il y a bien quelques maladresses mais ce n'est pas du tout ce que j'ai retenu du film. Le parcours douloureux de ces quatres Navy Seals, laisse un goût amer, ils ne savent pas qui sont les gentils et qui sont les méchants, ces militaires américains ne sont pas de ce monde et ils n'ont rien à faire là, d'ailleurs le salut du "seul survivant" viendra d'une partie de ces gens qu'ils redoutent tant. Le réalisateur, Peter Berg, tempère son patriotisme mais il n'oublie pas de soigner ses scènes d'action, on est pris à la gorge par ces poussées brutales de violence. Un film efficace, modeste mais avec une belle tension grace à ses scènes d'actions impressionnantes.
— proposé par L'Etranger
Les croix de bois
(Les croix de bois)
de Raymond Bernard
— 1932
IMDb
— proposé par Blackula
Week-end à Zuydcoote
(Week-end à Zuydcoote)
de Henri Verneuil
— 1964
IMDb
Drôle de film, tiraillé entre la démesure de sa production (ces milliers de figurants sur les plages de la mer du Nord) et la modestie de sa narration, centrée sur le quotidien d'anti-héros, bloqués dans une angoissante attente.... Sur l'image de question, des espions allemands déguisés en nonnes ; en indice 1, les deux violeurs surpris par Belmondo lors de son exploration des maisons des civils ; et enfin Jean-Pierre Marielle, sans barbe ni moustache !!
— proposé par Ed Crane
Le crépuscule des aigles
(The Blue Max)
de John Guillermin
— 1966
IMDb
— proposé par Groucho
Empire du soleil
(Empire of the Sun)
de Steven Spielberg
— 1987
IMDb
— proposé par Roy Neary
— proposé par Groucho