(du 10/02/2015 à 20h00 au 24/02/2015 à 22h00)
La folle escapade
(Watership Down)
de Martin Rosen
— 1978
IMDb
— proposé par Groucho
Légendes vivantes
(Anchorman 2: The Legend Continues)
de Adam McKay
— 2013
IMDb
— proposé par Blackula
Le Loup de Wall Street
(The Wolf of Wall Street)
de Martin Scorsese
— 2013
IMDb
— proposé par Roy Neary
Le Quattro Volte
(Le Quattro Volte)
de Michelangelo Frammartino
— 2010
IMDb
Au départ, il y avait peut-être un peu l'envie de me moquer d'un ami (il se reconnaîtra) et de son "film de chèvres". Et puis finalement, j'ai découvert et adoré un film déroutant, stimulant et drôle, qui oublie les formes conventionnelles de la narration cinématographique pour se balader au sein des différents "états" de la nature. Un vieil homme meurt. Un cabri gambade. Un arbre est abattu. Et une meule de charbonnier se structure. Filmé dans les décors superbes de la Calabre, le film contient quelques uns des plans les plus incroyables (notamment une procession en plan unique avec un comédien canin pour le moins... "cabot") vus sur un écran de cinéma ces dernières années. Il faut oser Le Quattro volte !
— proposé par Ed Crane
Greystoke, la légende de Tarzan
(Greystoke: The Legend of Tarzan, Lord of the Apes)
de Hugh Hudson
— 1984
IMDb
— proposé par Blackula
Le nouveau monde
(The New World)
de Terrence Malick
— 2005
IMDb
— proposé par Blackula
L'aigle de la neuvième légion
(The Eagle)
de Kevin Macdonald
— 2011
IMDb
Le film est l'adaptation d'un roman des années 50, avec le temps, il est devenu un classique de la littérature pour la jeunesse. Le réalisateur Kevin MacDonald réussit à mixer film d'aventures à l'ancienne - avec la découverte assez naïve d'un monde inconnu par un héros sans peur et sans reproche accompagné de son fidèle esclave - et film d'aventures moderne - dans le montage du film et surtout dans les scènes d'action qui sont plus sanglantes et mieux chorégraphiées -, un mélange très casse gueule mais MacDonald s'en sort trés bien. Au final, on aimerait bien que la suite des aventures de nos deux héros - car il y a plusieurs suites à ce roman - soient adaptées avec autant de réussite !
— proposé par L'Etranger
Naissance des pieuvres
(Naissance des pieuvres)
de Céline Sciamma
— 2007
IMDb
Depuis Naissance des pieuvres, Céline Sciamma a confirmé, avec Tomboy puis Bande de filles, qu'elle était l'une des plus fines observatrices de la jeunesse d'aujourd'hui. Son style, délicat et vif à la fois, éclate dans ce premier film lumineux et drôle, porté par l'incroyable présence d'Adèle Haenel.
— proposé par Ed Crane
La danza de la realidad
(La danza de la realidad)
de Alejandro Jodorowsky
— 2013
IMDb
Plus de 25 ans après Santa Sangre, Alejandro Jodorowsky réinventait sa propre jeunesse, dans une fantasmagorie libre et un peu folle. La douceur éthérée de la nostalgie, la violence lancinante des souvenirs enfouis, la légèreté insouciante des jeux d'enfants, la beauté fulgurante des mensonges prenant corps... tout se mêle dans ce film, l'un des plus audacieux vus ces dernières années, sur lequel plane, pour le mieux, l'ombre d'Amarcord.
— proposé par Ed Crane
Dar l'invincible
(The Beastmaster)
de Don Coscarelli
— 1982
IMDb
— proposé par Blackula
Alabama Monroe
(The Broken Circle Breakdown)
de Felix van Groeningen
— 2012
IMDb
Incontestablement, mon coup de coeur de ces dernières années. Porté par l'esprit du bluegrass (musique triste et énergique à la fois), Felix von Groeningen et ses comédiens-auteurs (qui reprennent les rôles inventés sur scène) construisent un flamboyant mélodrame moderne, totalement bouleversant (la dernière séquence, d'où était tirée l'image-question, me hante littéralement) et, dans le même élan, incroyablement vivifiant.
— proposé par Ed Crane
Dressé pour tuer
(White Dog)
de Samuel Fuller
— 1982
IMDb
— proposé par Blackula
John Dies at the End
(John Dies at the End)
de Don Coscarelli
— 2012
IMDb
— proposé par Rocka
Cloud Atlas
de Tom Tykwer, Andy Wachowski & Lana Wachowski
— 2012
IMDb
— proposé par Zemat
Le Commissaire
(Il commissario)
de Luigi Comencini
— 1962
IMDb
Au départ, il y a une petite comédie policière assez mineure, portée par le génial Alberto Sordi. Et puis, le script diabolique d'Age e Scarpelli se met en place, et le film déroule finalement, à la manière des grandes comédies satiriques qui illumineront le cinéma italien des années 60, sa malice et sa cruauté. A cet égard, la dernière demi-heure est immense.
— proposé par Ed Crane
Seuls sont les indomptés
(Lonely Are the Brave)
de David Miller
— 1962
IMDb
— proposé par Groucho
Il était temps
(About Time)
de Richard Curtis
— 2013
IMDb
On peut tout à fait trouver que Richard Curtis est un assez médiocre cinéaste, mais que sa plume fait parfois totalement mouche ; ça a été le cas pour moi dans cette comédie modestement fantastique au ton doux-amer particulièrement délicieux. Portée par des comédiens excellents (Domnhall Gleeson et Rachel McAdams sur l'image, Margot Robbie en indice 1 et le délectable Bill Nighy en indice 2), l'intrigue soulève des questions (autour de l'amour, du temps, de la famille, de la transmission, de la responsabilité...) qui auront trouvé une forte résonance avec mon propre parcours.
— proposé par Ed Crane
Ma vie avec Liberace
(Behind the Candelabra)
de Steven Soderbergh
— 2013
IMDb
— proposé par Roy Neary
Mark Hunter (Christian Slater, qui explose dans ce rôle) est un adolescent timide et discret, mais le soir, dans une émission de radio pirate, il se transforme en "Harry la trique" un ado cynique et révolté qui crache sa vision pessimiste du monde qui l'entoure, il devient la voix de toute une génération d'ados qui a du mal à trouver sa place dans un monde d'adultes qui ne leur correspond pas. Quand j'ai vu ce film en 1991, j'avais beau être majeur sur les papiers, j'étais encore un ado dans ma tête – je faisais encore des études, le service militaire n'était pas loin (octobre de la même année), ma vie d'adulte arrivait donc très/trop rapidement. Bref, pour moi c'était le film qui exprimait le mieux cette période de notre vie, ce mélange typique entre déprime et espoir, rébellion et candeur, tout ce qui caractérise cette période vraiment compliquée qu'est l'adolescence. L'ayant revu récemment, j'avais peur qu'avec mon regard d'adulte il perde de sa force et bien pas du tout, il fait toujours parti de mes "chocs cinématographiques", ces rares films qui changent votre vision des choses (et même de la vie) une fois le générique de fin terminé.
— proposé par L'Etranger